Tableaux-cascades (série influxus)
Mois d’août – N’est plus disponible
Mois d’août – 50 x 50 x 3,5 – 2024 – Collages de papiers gaufrés, peints aux encres colorées et déchirés . La composition est marouflée sur toile et insérée dans une caisse américaine.
Août
Carré
![](https://laurencemachardbrujas.com/wp-content/uploads/FB_IMG_1715766925286-1.jpg)
Article de presse
Août : Tableau de 30 x 30 cm encadré dans une caisse américaine de 50 x 50 x 3,4 cm/ signé et daté au dos/ 2024/ N’est plus disponible.
Août : Tableau de 30 x 30 cm encadré dans une caisse américaine de 50 x 50 x 3,4 cm/ signé et daté au dos/ 2024/ N’est plus disponible.
C’est le tableau du feu, de la chaleur torride, du paroxysme des couleurs chaudes des canicules … Comme pour l’ensemble de mes tableaux-reliefs, je jauge un équilibre entre deux extrêmes : force et douceur, légèreté et apesanteur, mouvement et stabilité, matière et absence, figuration et abstraction… Les agitations de l’atmosphère, ne ressemblent-elles pas à l’être agité que nous sommes ? « Les météorologies humaines » d’êtres agités, s’expriment essentiellement avec du papier et de l’encre, tels la chaire et sang. Les matériaux humbles, capte la sismographie, les perturbations des encres et les pigments. L’utilisation de matériaux souples, diaphanes et fragiles, avec le souci d’avoir une démarche respectueuse de la planète. Ils sont essentiellement simples comme le papier, les encres et les pigments. Ils interviennent dans la peinture par un jeu d’interactions. Ce sont souvent des neurones mouvants, fibrilles, lianes, maillages et filaments. Ils évoquent sans détour que « nous sommes reliés » entre nous, humains et au-delà, à notre environnement. Ils visualisent des circulations de souffles, comme respiration de l’espace. La présence du vide laisse émerger parfois le non-peint si cher aux maitres de Chine et du Japon. Dans un monde agité, il est le creuset générateur qui insuffle à mon travail, un délié, une pose paisible, un entre-deux, un passage du « dedans au dehors » … Il est l’ « espace-ressource » d’une respiration. Cette fois-ci les territoires déchirés, se superposent et offrent l’effet d’un survol et invitent l’œil à apprécier des stratifications, des émergences, des engloutissements… Mon œuvre n’est-elle pas un intermédiaire qui prend à la fois notre pouls et celui de l’univers ? En somme, je mets en friction des indices d’une interpénétration : celle de notre humanité et de l’environnement. La question qui me travaille au fond, n’est-elle pas celle d’un Homme piégeur qui aurait renoncé à cette osmose ?
Exposition 2024 Influxus : Chapelle des Arts de Montbellet (71) et Chapelle de Ranchot (39)
« Ce n’est pas l’oiseau que je sculpte, mais le vol. » Constantin Brancusi