Vents debout

Force 62 Coups de vent

75 x 115 cm
Encres colorées sur papier gaufré,
Tableau marouflé sur toile
Signé et daté au dos

Force 62 Coups de vent

75 x 115 cm

Encres colorées sur papier gaufré

Tableau marouflé sur toile

Ce grand format fait parti d’une série de cinq tableaux nommés “Force” . Ils définissent la puissance du vent avec ses gradations sur l’échelle de Beaufort.

Belle harmonie de tons tourbillonnant qui emporte sur son passage des trames et des feuilles. Le papier blanc  non peint, scande la surface. Les rouges sont intenses et expriment les impulsions brusques des souffles, L’encre ravine dans les interstices avant de pénétrer la chaire du papier. La transparence des jets retraduisent l’effet de profondeur recherché et si difficile à obtenir dans l’abstraction.

« Pour réussir les nuages, le secret réside dans le pinceau-encre. Il faut manier le pinceau de façon extrêmement légère et rapide. Il faut que les effets de l’encre soient variés, tantôt secs, tantôt mouillés. L’encre est mouillante pour suggérer « le poids » des nuages lequel s’efface peu à peu sans laisser de traces. L’encre est « flottante » pour montrer « la tête » des nuages qui semble à la fois avaler et cracher. Que les traits tracés soient capables d’épouser toutes les formes de nuages, ceux qui s’arrêtent au-dessus d’une vallée comme pour l’aspirer, de ceux qui voguent vers le pic lointain comme pour l’embrasser »

Tan Taig Maitre chinois de la peinture à l’encre de chine. François Cheng, « Souffle-Esprit », Paris, seuil, 1989, p.121 122